Campagne d'affichage 2017
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Lettre aux Donateurs et aux adhérents
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Chers amis, adhérents et donateurs,
Créée en juin 1991, l’APEV aura 33 ans cette année, 33 ans de lutte pour aider les familles qui ont
perdu un enfant, et pour défendre le droit des victimes.
Depuis, bon nombre
de nos demandes ont été entendues, des instances gouvernementales ont pris
le relais de nos actions, c’était le but recherché à la création de notre
association.
Lors de sa dernière
réunion, le Conseil d’Administration de l’APEV a décidé une réduction
progressive de ses activités, pour se concentrer sur l’essentiel, continuer à porter
la parole des victimes dans les institutions et soutenir les familles qui nous
font confiance depuis tant d’années.
Car, naturellement, l’APEV
n’abandonnera pas les familles et continuera à les soutenir chaque fois que
nécessaire. En particulier pour les dossiers qui ont été repris par la cellule
justice Cold case de Nanterre dont nous avons réclamé la création depuis tant
d’années.
Dans l’attente de la
prochaine Assemblée Générale, nous envisageons d’alléger notre structure, ce
qui entraine une diminution importante de nos besoins financiers. Les réserves
actuelles sont suffisantes pour l’année à venir. Dès cette année, nous n’avons
pas sollicité de subvention de la part des pouvoirs publics, et nous ne ferons
plus appel à la générosité de nos donateurs.
Sans vous, l’APEV aurait depuis longtemps cessé d'exister. Grâce à vous,
elle a pu mener à bien les missions qu’elle s’était fixées.
Au nom de toutes les familles qui nous ont fait
confiance, nous vous en remercions très sincèrement.
Alain Boulay
Président de l’APEV
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Bulletin n° 28 Décembre 2022
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Bulletin 28 :
Le bulletin numéro 28 est disponible en téléchargement |
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Nos réflexions sur l'évolution de la législation - octobre 2018
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:: Réflexions
de l’association
Aide
aux Parents d’Enfants Victimes
La recherche de la vérité doit être au centre de la procédure judiciaire,
avant le droit des victimes, avant le droit de la défense.
S’appuyant
sur le vécu des familles d’enfants assassinés ou disparus qu’elle
accompagne depuis 25 ans tout au long de la procédure judiciaire et
lors des procès d’assises, l’APEV a réfléchi à plusieurs
mesures et évolutions législatives pour une justice plus efficace
dans la lutte contre la récidive, et assurant une
meilleure prise en compte des victimes
Ces
réflexions ont été nourries d’une part par la participation de
trois adhérentes de l’APEV aux premières rencontres « détenus
victimes » à la centrale de Poissy en 2010, dans le cadre de
la justice restaurative, et d’autre part par les réunions de la
Commission Pluridisciplinaire des Mesures de Sureté (CPMS) de Paris
auxquelles le président de l’association participe régulièrement.
Lorsque
l‘on entend « redonner du sens à la peine », tout le
monde pense immédiatement au condamné, nous pensons qu’il faut
également redonner du sens à la peine pour les victimes en
respectant mieux les décisions de justice.
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Le Jardin de Delphine
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Le jardin Delphine Boulay
Ce samedi 26 septembre 2010, le ciel est radieux sur ce coin verdoyant du parc Henri Barbusse à Issy-les-Moulineaux. Le soleil fait miroiter la surface de l’eau sur laquelle évoluent cygnes et canards. Issy-les-Moulineaux se souvient de cette fin d’été 1988, la disparition de Delphine Boulay dans la nuit du 27 au 28 août, d’un camp scout à Villerville en Normandie, et la mobilisation de toute la ville derrière son maire pour essayer de la retrouver.
En présence du conseil municipal, de sa famille, de ses amies de classe, de son institutrice, des enquêteurs qui ont participé aux recherches, des voisins et amis, … André Santini, maire de la ville, ancien ministre, inaugure le Jardin Delphine Boulay, au cours d’une cérémonie simple et pleine d’émotion. Une plaque à la mémoire de Delphine est dévoilée pour qu’elle ne soit jamais oubliée.
Les musiques choisies, les mots simples, tout concourt à raviver le souvenir de Delphine. La paix et la sérénité émanent de ce jardin, et comme l’ont souhaité ses parents qu’à l’avenir ce jardin résonne des jeux et du rire des enfants.
La disparition de Delphine est à l’origine de la création de l’APEV, par Marie-José et Alain Boulay et trois autres familles, pour venir en aide aux familles d’enfants disparus ou assassinés.
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